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1.8.1. PORTRAIT DU DIRECTEUR


Maurice Lanfranchi (photo Serge Prêtre)
Classé avec 100 points sur 100 lors d'un test d'aptitudes passé à 14 ans, Maurice Lanfranchi s'est orienté vers des études scientifiques sans toutefois renoncer à un certain humanisme. Un prix le récompense à 18 ans pour son travail " Paris dans l'oeuvre de Victor Hugo ". Il gagne son argent de poche en donnant des leçons privées et en faisant office de placeur dans un théâtre où il enregistre les archives sonores pour la Direction. Il prend ainsi contact avec plusieurs personnalités de la musique et du spectacle. Il poursuit ses études de physicien tout en donnant parallèlement des cours de physique et de mathématiques à l'Ecole Secondaire et au Gymnase de La Chaux-de-Fonds. Il complète sa formation par des études d'électronique et de psychologie.

A 25 ans il applique l'informatique naissante pour développer une variante de la théorie de la thermoluminescence. Après avoir fait connaissance de l'électronique digitale chez Brown Boveri et développé un pupitre de commande miniaturisé pour les cargos transatlantiques, il prend goût à la programmation et développe, à la Fabrique Fédérale d'Avions, un logiciel pour calculer la combustion chimique dans les réacteurs d'avions. Il consacre ensuite quelques mois à l'obtention d'un brevet pour un système d'enceinte acoustique, puis poursuit sa carrière à l'Institut Fédéral de Recherches en Matière de Réacteurs nucléaires. Il y côtoie plus de 40 nationalités et une ouverture d'esprit qui lui avait manqué dans les autres institutions qu'il avait fréquentées. Il travaillera 14 ans sur le calcul des blindages et fera notamment une importante étude sur la distribution du flux neutronique dans les caissons de réacteur. Ces recherches donneront les explications nécessaires pour mieux comprendre l'état de vieillissement de l'acier, ce qui contribue aujourd'hui à prolonger l'existence des centrales, donc à économiser plusieurs dizaines de milliards de francs sur l'ensemble de la planète.

De retour en Suisse Romande Maurice Lanfranchi développe un scanner spécifique au repérage des métastases de la glande thyroïde. Puis il dirige la création du logiciel KUBUS (automatisation de l'indicateur officiel) à la tête d'un groupe rassemblant les CFF, les PTT, l'Office Fédéral des Transports Publics, ainsi que les représentants de plus de 500 compagnies de transport privées.

Parallèlement à ces activités Maurice Lanfranchi a développé une série d'enceintes acoustiques dont le modèle SWAN sera vendu plusieurs années par Ex Libris. Il enregistre et publie des disques, fournit pendant plus de 20 ans les enregistrements de travail à l'Orchestre Symphonique d'Argovie. Il participe en 1986 à la première émission de la DRS (Radio suisse alémanique) en quadriphonie, avec un enregistrement réalisé avec Chris Barber.

1.8.2. DEBUT DE L'ENTREPRISE


Maurice Lanfranchi lors de la remise du Mérite à Paris en compagnie de sa fille Sarah, alors étudiante en Ingénierie Machine à l'Ecole Polytechnique de Zurich.
La fondation d'une propre entreprise fait suite à cette préparation. Dans le but de se consacrer pleinement à ses sujets favoris Maurice Lanfranchi fonde LANFRANCHI Ingénierie Informatique et Acoustique en 1992. Dans le domaine informatique les clients se précisent rapidement, en particulier les CFF et le Département Fédéral de l'Energie. Par contre les références manquent dans le domaine de l'acoustique des salles. L'acquit de Maurice Lanfranchi, en particulier ses recherches sur la réverbération, n'a jamais été concrétisé. Il faut attendre la commande de la salle polyvalente de Bruson, dans le Valais, pour obtenir un succès total. La salle est excellente et l'orchestre du Verbier Festival & Academy y répète volontiers. Suivent la salle polyvalente de Salavaux, jugée aussi bonne que l'Auditorium Stravinski de Montreux et la Chapelle de Corsy-sur-Lutry caractérisée par une intelligibilité extraordinaire.

Depuis 1995 les contrats se succèdent. Le Séminaire de Musicologie de l'Université et le Conservatoire de Zurich font tour à tour appel à Maurice Lanfranchi pour résoudre des problèmes apparemment sans solution. Le dénouement positif fait écho à Vella, dans les Grisons, puis à Toblach en Haut Adige, pour la Salle Gustav Mahler. Pour réussir ces travaux Maurice Lanfranchi développe une métrologie précise capable de maîtriser tous les paramètres, voire de mesurer in situ les caractéristiques acoustiques d'une surface. Ses connaissances en informatique, déployées sur les PC, permettent l'achèvement de logiciels très rapides capables d'acquérir les données dans des temps réduits. Il n'est plus nécessaire d'arrêter les chantiers pendant des heures ou de mesurer pendant la nuit.

Maurice Lanfranchi a pu obtenir des résultats hors du commun en combinant sa formation scientifique à sa passion de la musique. Il est arrivé à ce qu'il voulait, à savoir que l'acoustique soit une science avec des résultats sûrs.